La ménopause triomphante
Le blog d'une quinqua libérée et un peu... zébrée !
Les réponses seront volontairement courtes et synthétiques. Je vous renvoie vers les articles plus complets.
La ménopause, étymologiquement, signifie « arrêt des règles ». Celui-ci intervient autour de 50 ans.
Reprenons depuis le début : la femme naît avec un stock de follicules qui s’épuise tout au long de sa vie. Arrivée à la puberté, elle en possède environ 400 000. Cette quantité va décroître.
Losrqu'il n'en reste plus qu'un millier, approximativement, les ovaires cessent de produire des œstrogènes. Il n’y a donc plus de maturation d’un follicule, plus d’ovulation et donc, plus de règles.
Cela ne se produit pas sans préalables. Quelques années plus tôt, vers 45 ans, des signes avant-coureurs apparaîssent. On parle de symptômes climatériques de la ménopause : bouffées de chaleur, cycles irréguliers, insomnies, fatigue, perte de libido… Les hormones, œstrogène et progestérone, commencent à baisser, de façon plus ou moins irrégulière et provoquent ces phénomènes désagréables, variables selon les femmes.
Puis un jour, généralement au bout de 3 à 5 ans, les règles s’arrêtent de façon définitive. On parle alors de ménopause avérée. Il en sera ainsi jusqu’à la fin de la vie.
La baisse drastique des taux d’hormones impacte considérablement la vie des femmes. Souvent, le vieillissement s’accélère, même si les symptômes climatériques s’apaisent.
🍁Pour plus d'explications, lisez La périménopause et la ménopause
Cela varie avec les femmes. La préménopause commence généralement vers 45 ans. C’est la période des premiers symptômes : bouffées de chaleur, règles irrégulières, fatigue...
À noter que le terme "ménopause" est également utilisé pour désigner toute la période qui suit la ménopause, c’est-à-dire de 51 ans jusqu’à la fin de vie. Dans certains pays, la ménopause s’étale donc de 51 ans jusqu’à votre décès !
On parle de ménopause précoce quand elle apparaît avant 40 ans. Elle survient souvent à cause de maladies, ou de traitements aux effets secondaires délétères.
La ménopause, c’est-à-dire l’arrêt définitif des règles, intervient en moyenne à 51 ans : en théorie, cela ne dure qu’un moment, lorsque les ovaires arrêtent leur production d'œstrogènes. Ensuite, la femme est en post-ménopause.
Cependant, de grandes variations existent : certaines femmes voient les premiers signes se manifester vers 40 ans, quand pour d’autres, ils n’apparaissent qu’après 50 ans.
Kevin Bidwell
Souvent, les premiers signes sont des cycles irréguliers, avec des règles plus ou moins abondantes. Des douleurs du type « règles » réapparaissent parfois : maux de tête, ballonnements abdominaux, seins douloureux…
Puis suivent, les signes les plus répandus et connus : les bouffées de chaleur, caractéristiques de cette période. Ensuite, les autres symptômes apparaissent, plus ou moins, selon chaque femme.
À noter que les femmes sous pilules ou sous stérilet à la progestérone observent peu ces symptômes.
Certains signes se manifestent longtemps avant d’être repérés, comme la fatigue ou les insomnies souvent attribuées au stress quotidien. Idem pour l’irritabilité ou les douleurs musculaires. En effet, comment discerner un épuisement lié à une modification hormonale ou à un excès de travail ?
Par exemple, lors de douleurs musculaires, la ménopause est rarement accusée car beaucoup de femmes ne connaissent pas tous les symptômes de la ménopause.
Il en existe près de 34 ! Ils commencent vers le début de la préménopause (vers 45 ans), et s’atténuent avec la fin des règles (vers 51 ans). Certaines femmes les ont tous ! D’autres, juste quelques-uns ! Pour certaines, ils perdurent malheureusement après la ménopause avérée.
Ces symptômes demeurent mal connus des femmes. Lorsqu’elles ressentent un stress ou une déprime, elle l’attribue à leurs difficultés quotidiennes. Idem pour des douleurs musculaires : la vieillesse se trouve alors la coupable.
Elles n’imaginent pas que la cause principale puisse être la ménopause. Or, lorsque les symptômes ne sont pas identifiés, ils ne peuvent être correctement pris en charge. Ils persistent donc, malgré les traitements administrés, car la cause réelle n’est pas identifiée.
Nombreux, puisqu'on récence 34 symptômes, dont certains se manifestent de façon visible et modifient l’apparence du corps. Ils sont engendrés par la baisse des hormones.
Pour résumer, on peut observer :
D’autres manifestations invisibles apparaissent :
Ce tableau très pessimiste n’affecte pas toutes les femmes, ni de façon systématique. Ces effets peuvent être limités, voire décalés dans le temps de plusieurs années, avec une bonne hygiène alimentaire, la prise d'un traitement hormonal de la ménopause (THM), et des activités sportives fréquentes. (Voir les symptômes !)
On parle de ménopause précoce avant 40 ans, même si avant 45 ans c’est déjà très tôt. Il s’agit souvent d’une insuffisance ovarienne prématurée (IOP). Elle survient à un âge où l’idée d’avoir un enfant reste à l’ordre du jour. Le deuil de sa fertilité intervient alors trop tôt.
Ses causes sont diverses : génétiques, chirurgicales (ablation des ovaires), chimiothérapies, pathologies diverses (lupus, dysfonctionnement de la thyroïde…).
Elle présente le risque d'entraîner de façon prématurée les pathologies liées à la ménopause : ostéoporose, maladies cardio-vasculaires, risques de cancer, maladies auto-immunes…
C’est pourquoi le traitement hormonal de substitution (THS) remplace et compense la baisse des œstrogènes.
En théorie, aucun test n’est nécessaire pour poser le diagnostic de la ménopause. Les symptômes parlent d’eux-mêmes, ainsi que l’arrêt des règles. Cependant, cela peut être important de faire le point dans certaines situations : pour savoir quand commencer un THM ou pour confirmer les signes cliniques d'uneménopause.
Comment fonctionnent-ils ? Vers la ménopause, le niveau de l’hormone folliculo-stimulante augmente, pour stimuler les ovaires qui deviennent inefficaces. Par ailleurs, les taux d’œstradiol diminuent. Ces tests mesurent ces quantités hormonales. Toute la difficulté réside dans le fait que ces taux d'hormones varient, parfois d’un jour à l’autre, à cause d’une maladie, et même au cours du cycle ! Malgré leur précision, leurs résultats ne doivent donc pas s’interpréter seuls. Ils servent seulement à confirmer un examen de signes cliniques.
Les différents tests :
D’une manière générale, les tests de la ménopause ne sont pas recommandés, car peu affirmatifs. C’est leur interprétation par un professionnel, associée aux observations de la patiente et du médecin qui permettent de diagnostiquer une ménopause.
*Docteur Michel Mouly
Il n’existe pas de « remède » à la ménopause, car elle n’est pas une maladie. La baisse des hormones qu’elle engendre cause tous ses maux, ou presque, lors de cette étape de la vie des femmes.
Cependant, des solutions existent pour modérer ses effets
La ménopause se prépare, une dizaine d’années avant ! Malheureusement, les femmes demeurent peu informées. Affronter la ménopause dans les meilleures conditions pour en minimiser les conséquences demande des mesures préventives qui se prennent quelques années plus tôt.
Par exemple :
Car une bonne hygiène de vie, tant physique que psychologique, limite les effets désagréables de la ménopause.
💉💊Pour plus d'informations, Lisez Le traitement hormonal de la ménopause
Premier préalable : bien s’alimenter. Avec l’âge, l’absorption des nutriments, vitamines et minéraux peut s’altérer. Une alimentation riche et variée est primordiale. Des compléments vitaminés peuvent s’avérer nécessaires, notamment en vitamine D (os). La proportion de protéines doit augmenter afin de préserver la masse musculaire. À chaque repas, une alimentation de type méditerranéen est recommandée.
Des compléments alimentaires vendus en pharmacie ciblent les troubles climatériques. Il se distinguent en deux grandes catégories :
🍀Pour plus de détails, lisez Les composants des compléments alimentaires à la ménopause
Comparatifs des compléments alimentaires à la ménopause
De 45 à 51 ans environ, on parle de pré-ménopause.
La ménopause représente un moment d’à peine quelques secondes, vers 51 ans : un jour, à une heure précise, les ovaires ne produisent plus d’œstrogènes. Vous êtes donc ménopausée. Mais pour le confirmer, vous devez attendre une année sans règles.
Ensuite, commence la postménopause (donc après 51 ans), jusqu’à la fin de la vie. En général, les symptômes de la ménopause s’atténuent, voire disparaîssent.
Ces âges représentent des moyennes statistiques. En effet, certaines femmes commencent leur préménopause vers 45 ans, d'autres ne voient l'arrêt de leurs règles qu'à 55 ans ou plus. Cependant, le processus général dure de 3 à 10 ans.
Des variables difficiles à prévoir !
Par ailleurs, le terme "ménopause" est souvent employé pour désigner la période qui s’étale de la ménopause jusqu’à la fin de vie.
Par définition, non. La ménopause signifie "la fin des règles", donc les hommes ne peuvent la connaître.
Mais tout comme la femme, ils subissent, avec l’âge, une diminution de leur hormone masculine, la testostérone. On parle d'andropause. À la différence des femmes, qui voient leur taux d’hormones baisser en quelques années, ces messieurs ont une baisse trèèèèèès progressive de leur hormones masculines, mais sans jamais voir leurs capacités de reproduction éteinte, sauf en fin de vie.
Cette lente baisse n’intervient de façon visible, généralement, qu’après 60 ans. Associée au vieillissement général, les désagréments qu’elle entraîne se distinguent peu. Elle n’est traitée que lorsqu’elle survient anormalement tôt, soit pour 2,1 % des hommes. Pour les autres, elle arrive avec un âge avancé.
À noter que l’un des premiers symptômes est la perte de libido (plus d’érection du matin !), alors forcément, si ça arrive trop tôt… !
D’autres questions s’ajouteront progressivement. Tant de fausses croyances circulent et brouillent les possibilités d’enrayer les désagréments de la ménopause, qu’il devient essentiel de diffuser les connaissances des études récentes. Des mises à jour viendront régulièrement préciser le tableau.
Le « mystère » ménopause, longtemps opaque et sournois, tabou ou maléfique, poursuivant chaque femme telle une vision de la grande faucheuse, dévoile enfin une réalité soutenable. Nous n’avons plus à subir, des solutions existent !
Car « c’est la moindre des choses d’essayer de montrer à quelqu’un de perdu dans le brouillard la direction de la lumière » (Vincent Ravalec)
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