Visage de femme dessiné par les racines et les branches d'un arbre sur un fond noir

La ménopause triomphante

Le blog d'une quinqua libérée et un peu... zébrée !
                                               

Questions autour de la sexualité à la ménopause 

La libido revient-elle après la ménopause ? Comment faire l’amour à une femme ménopausée ?  Comment améliorer sa sexualité à la ménopause ?

Ces questions reviennent souvent et témoignent de l’inquiétude, tant des conjoints que des femmes concernées. Car durant cette période particulière, le désir sexuel féminin se modifie ou diminue. 

 

Cependant, la ménopause représente une transition : elle trimballe son lot de transformations et de nouvelles habitudes. Rien ne sera plus comme avant. En fait, cela peut être beaucoup mieux ! 

 

Par ailleurs, gérer les symptômes climatériques, ainsi que sa santé mentale, constitue une condition première pour passer ce cap, dans les meilleurs conditions. Lorsque l’on est en forme physique et psychique, les difficultés s’amoindrissent, la culpabilité s’éloigne, la communication s’en trouve facilitée et la libido s’améliore rapidement.  

 

Car dans l’histoire, nous sommes deux. Notre compagnon ne ressent pas, n’appréhende pas, ne sait pas, ce qu’est d’être femme. S’il a notre âge, sa génération de "mâles dominants" est peu formée au désir féminin. Toute une éducation à reprendre ! 

 

Afin de lui apporter des explications sur la baisse de libido de sa compagne à la ménopause, il vous faudra comprendre, lire, chercher les informations parfois disséminées et dissimulées dans des textes, aux termes scientifiques et opaques. Car, il ne pourra apprendre seul !

 

Voici quelques questions et réponses, à lire à deux !

 

De nombreux articles, vers lesquels je vous renvoie, compléteront celui-ci, pour ne pas faire de contenu dupliqué. Nous parlerons ici des raisons de la baisse de libido, hormis les changements hormonaux, et les solutions à apporter pour y remédier. Ces informations résultent de recherches effectuées sur le net. Je ne garantis pas leurs effets et n’assume aucun service après-vente 💖!

 

 

Sommaire des questions :

 

1 Quel est l’impact de la charge mentale sur la libido des femmes ménopausées ? 

 

2 Quelle est l’incidence de l’âge sur le désir sexuel chez les femmes ? 

 

3 Quels sont les effets des changements de la ménopause sur la sexualité des femmes ? 

 

4 Comment faire l’amour à une femme ménopausée ? 

 

5 Comment améliorer sa sexualité à la ménopause ?

 

Sur le sable, au bord de l'eau le mot love est dessiné

Porapak Apichodilok

1 Quel est l’impact de la charge mentale sur la libido des femmes ménopausées ? 

 

On le sait, le poids des préoccupations cérébrales des femmes de notre époque se répercute sur leur libido. Le travail, la maison, les enfants, les parents… Et voilà que s’ajoutent, avec le retour d’âge, une dépréciation de soi, quelques kilos, des sueurs, des insomnies et de la fatigue. 

 

Or, pour ressentir du désir, ou, soyons cash, des pulsions sexuelles, l’esprit doit s’accorder des moments de liberté, de vacuité… L’adage l’« oisiveté est mère de tous les vices » prend tout son sens ici, même si aujourd’hui, les plaisirs sous la couette ne méritent pas cette comparaison péjorative. 

 

Concrètement, cela demande du temps pour naviguer parmi ses fantasmes, de s’abandonner à un plaisir solitaire, de soigner son imaginaire érotique par des lectures ou des vidéos. S’accorder un retour à soi sensuel et fantasque nécessite un esprit libéré des contraintes, et du temps pour la paresse. 

 

Un bain, une rêverie, une grasse matinée, une sieste, une lecture, de la langueur, une divagation… Et les fantasmes apparaissent, d’autant plus, si vous leur laissez de la place dans vos pensées. Alors, les soucis dehors !

 

Par ailleurs, rien de mieux que les petits plaisirs pour évacuer le stress. Listez ces petites choses qui vous font du bien au quotidien : lecture, promenade, musique… Et faites de ces activités votre priorité. Remplissez votre devoir à minima (travail, maison), pour ne pas générer de retard ou d’angoisses inutiles, mais pas plus ! Le linge sale attendra ! 

 

La charge mentale des femmes les détourne du désir sexuel. 

 

 

 

Pour compléter, lisez : 

 

🧡  La périménopause et la ménopause : pour comprendre les effets du retour d’âge sur le corps et la libido ;

 

💛 Le couple et la sexualité à la ménopause : pour comprendre l’impact de la ménopause sur la sexualité féminine et les traitements possibles.

 

 

2 Quel est l’impact de l’âge sur le désir sexuel chez les femmes ? 

 

À quarante ans, l’énergie demeure suffisante pour arriver au bout de toutes les obligations familiales et professionnelles, y compris celle de satisfaire sexuellement son compagnon, quitte à s’oublier soi-même.

Car soyons honnêtes, la baisse de libido inquiète quand elle empiète sur les plaisirs de notre partenaire. Souvent, elle perturbe davantage l’autre que nous-mêmes, jusqu’à ce que l’ombre de notre froideur ne l’éloigne de nous. 

 

Mais à cinquante ans, il en va tout autrement. Une fatigue générale s’installe, liée à la ménopause, certes, mais aussi au vieillissement naturel. Le quotidien devient plus pesant, alors les idées coquines passent après le repos nécessaire. 

 

Parfois s’ajoutent d’autres difficultés : des parents vieillissants, la maladie, le corps qui change et perd en féminité. 

 

Ce vieillissement est inéluctable. Toutefois, les tourments qui l’accompagnent, se gèrent, pour peu que l’on applique certains principes de bon sens.

 

   * Les insomnies, la fonte musculaire, les douleurs corporelles liées à lâge et à la ménopause perdent en intensité avec une alimentation adaptée et du sport régulier ;

 

   * La fatigue s’atténue avec l’aide de nos proches :                                                                                              - demander davantage de participation à son conjoint ou aux enfants pour les tâches ménagères ; 

   - ne pas répondre à toutes les attentes, savoir dire stop, dire non, dire « je ne peux pas, je n’ai               plus 20 ans ». 

 

  * Le repos : accepter son âge n’est pas chose facile. Ce faisant, se reposer est la meilleure façon de contrer un vieillissement prématuré lié à l’épuisement. Il faut prendre conscience que l’on doit à présent s’économiser pour bien vieillir. Le repos est essentiel !

 

 

Les statistiques observent une baisse de la sexualité chez les femmes ménopausées. Cependant, plus de 70 % d’entre elles conservent une activité sexuelle. Les 30 % restants étant souvent dus à l’absence de partenaire. Rien n’est donc perdu ! 

 

 

L'âge et le vieillissement impactent la libido. Mais rien n’est perdu après 50 ans, avec davantage de repos et une bonne hygiène de vie. 

 

 

 

Pour compléter, lisez: 

 

💚 Les bienfaits du sport à la ménopause : pour comprendre tous les bénéfices du sport sur la santé ;

         

💗 Perdre du poids à la ménopause : pour limiter la surcharge pondérale, pour une meilleure santé et se sentir mieux dans son corps.

3 Quels sont les effets des bouleversements de la ménopause sur la sexualité des femmes ? 

 

Vous avez dit changements 

 

Normaux à cette période de la vie, leurs effets ravageurs sur la libido en effraient plus d’une. Pas d’inquiétude, elle reviendra. Problèmes génitaux, fatigue, insomnies, sautes d'humeur, prise de poids... affectent la sexualité. 

 

C’est justement parce que vous avez besoin d’un temps d’adaptation face à ces bouleversements, qu’une période de flottement étrange s’installe. Une nouvelle situation prend place, faite de nouveaux repères, de valeurs qui se modifient, d’un rapport à la vie et au corps qui évolue. 

 

Chaque problème se réglera, tôt ou tard, un par un, afin que vous puissiez vous retrouver. Et les solutions ne vont pas s’imposer en quelques jours. Le temps fera son œuvre, à vous de lui botter les fesses pour qu’il avance plus vite :

 

  • Les symptômes climatériques : un rendez-vous chez un gynécologue, afin de lutter contre les bouffées de chaleur, la sécheresse vaginale, les insomnies... Suivi éventuellement de la prise d’un THM (traitement hormonal de la ménopause ) et des premiers effets, peuvent prendre plusieurs semaines ou plusieurs mois, surtout, s’il est nécessaire d’ajuster le dosage ; 

 

  • Les bouleversement environnementaux : accepter que les enfants partent et que l’on prenne de l’âge réclamera, peut-être, l’aide d’un psychothérapeute et de nombreux rendez-vous ; régler certains problèmes (parents vieillissants, enfants encore jeunes) ne peut se réaliser en quelques semaines. Le temps fera son œuvre ;

 

  • La perte d'estime de soi : retrouver confiance en soi et aimer à nouveau son corps passera par de nombreuses séances de sport, un rééquilibrage alimentaire, ou un travail sur soi avec des lectures sur le développement personnel ; 

                                                

  •  Comprendre comment fonctionne son nouveau corps : les sensations physiques et les orgasmes se modifient. Cela demandera un temps d’exploration pour se retrouver. Moins de lubrification, un ressenti clitoridien différent, besoin de plus de temps et de préliminaires, davantage de pénombre pour les plus complexées. Et surtout, amener son compagnon à intégrer toutes ces nouvelles données… c’est parfois ce qui prend le plus de temps !         

                                                       

Nous le voyons, améliorer sa libido en période de périménopause demandera peut-être quelques mois. C’est pourquoi, communiquer avec son partenaire et prendre soin de soi sont essentiels. Il doit comprendre, mais vous devez prendre les choses en main, sans vilain jeu de mots.  

 

Vous êtes seule à la conduite : personne à votre place, ne prendra rendez-vous avec un gynécologue, ne pourra expliquer à votre compagnon votre ressenti, ne dira « stop » à vos enfants envahissants, ne pratiquera du sport… 

 

Si vous ne vous sentez pas l’âme d’orchestrer tous ces changements potentiels, peut-être êtes-vous sur une pente dangereuse. Consultez un professionnel de santé afin de ne pas passer à côté d’une dépression

 

Les boulversements de la ménopause impactent, temporairement, la libido. 

Avec le temps, le désir revient. 

 

 

 

Pour compléter, lisez: 

 

💛 Les troubles de l’humeur à la ménopause : pour comprendre les sautes d’humeur, les pertes de mémoire et l’anxiété liées à la ménopause;

 

🤎 Le Traitement Hormonal de la Ménopause : pour les femmes ménopausées, les bienfaits (y compris sur la libido) et les risques de ce traitement médicamenteux.  

 

💚 Le développment personnel, c'est quoi ? : pour améliorer sa qualité de vie.

 

 

Un corps de femme dans la pénombre, ses mains sur ses seins

Jonh Rocha

4 Comment faire l’amour à une femme ménopausée ? Petits conseils au partenaire.

 

Dans un premier temps, madame aura besoin de compréhension et d’attention. Si elle dispose de temps pour retrouver fantasmes et pensées érotiques, quelques changements risquent de vous déstabiliser. 

 

Quelques observations mettront en évidence son inconfort : 

 

Les douleurs 

  • Douleurs musculaires, tendineuses : les positions acrobatiques seront à limiter. Les problèmes vertébraux rendent difficiles certaines positions (cambrures du bas du dos), le bassin peut perdre en souplesse ; 

             

  • Douleurs génitales : la lubrification s’amoindrit et les frottements sexe contre sexe deviennent inconfortables. Un lubrifiant peut être nécessaire, ainsi que de longs préliminaires. Des difficultés urogénitales (rétrécissement de l’orifice du vagin…) peuvent apparaître. Un traitement adapté et les conseils d’un médecin seront requis.  

 

 

La fatigue  

  • Insomnies, sueurs nocturnes…

  

  • Pourquoi ne pas l’aider davantage au quotidien et lui permettre de faire la sieste ?

 

 

Les complexes 

  • Songez à la pénombre plutôt que la pleine lumière. Évitez les positions ou situations qui pourraient la gêner. Conserver quelques vêtements est tout autant érotique que la nudité complète ;

   

  • Montrez votre désir, sans exagération. Elle doit se sentir désirée, mais pas "obligée" de passer à l’acte ;

   

  • Exprimez votre admiration, à propos de ses courbes, de ses nouvelles rondeurs, et de son visage (malgré les rides) ; 

 

  • Ne manifestez pas votre agacement ! C’est un tue-l’amour garanti ! 

 

 

Le besoin de stimulations visuelles et olfactives 

 

Attention à votre apparence et vos odeurs ! Elle peut être, davantage, sensible aux odeurs, car c'est un des symtômes de la ménopause. Puis elle a, tout comme vous, besoin d’être stimulée visuellement : une hygiène impeccable, un torse viril, un fessier rebondi… Les femmes, aussi, affectionnent les belles formes. Vous ne le saviez pas ?  Demandez-vous si vous êtes sexy ! Bref, ne vous relâchez pas ! Elle appréciera ! 

 

 

 

Ainsi, pour une femme ménopausée, il est difficile ainsi de se sentir à la hauteur des aspirations de son conjoint, qui lui, conserve son dynamisme et sa santé ! Selon certains sexologues, une femme mettrait 40 minutes pour parvenir à un orgasme et seulement 30 % y accèdent au cours de la pénétration ! 

 

Voici donc quelques suggestions :

  • De longs préliminaires : il vous faudra faire preuve de persévérance ! Par ailleurs, vos mains doivent également participer au plaisir de madame, si elle y consent, car votre pénis pourrait ne pas suffire ! Apprenez, informez-vous, demandez-lui ! 

   

  • Des orgasmes garantis ou presque : son plaisir précédent sera déterminant dans le désir « d’y revenir ». En clair, son envie de faire l’amour sera conditionnée au souvenir de son précédent rapport. Sans vouloir vous mettre la pression, messieurs, il est temps de devenir un as au lit, d’apprendre à vous retenir, et de localiser précisément son clitoris !  Faites-la jouir ! 

 

  • La communication : sans utiliser un langage trop cru, sans demande directe, au détour d’une conversation, exprimez « votre » ressenti, sans reproche, et intéressez-vous au sien. Aimes-tu ces caresses ? Voudrais-tu que je fasse cela ? Voudrais-tu tester ceci ? Amenez-la, en douceur, à s’ouvrir sur ses nouvelles sensations, ses difficultés et trouvez ensemble les solutions concrètes. Qui met le lubrifiant ? Éteint-on la lumière ? Aimes-tu cette position ? Préparez le terrain pour qu'elle soit en confiance. 

           

  • Le contact physique sans sexe : les caresses demeurent importantes. Pour autant, elles ne sonnent pas le signal d’un rapport sexuel obligatoire. Ce geste d’affection ne doit pas représenter, aux yeux de la femme, une intention d’orgasme masculin planifié. Une caresse peut ne déboucher sur rien, juste sur une expression de votre affection. Pensez à avoir davantage de contacts physiques, sans sexe. Le câlin ne doit pas être vécu comme un préliminaire, mais comme un geste de confiance. 

 

 

C’est essentiellement en pleine action que vous ressentirez ses besoins. Son comportement en dira plus long que des mots. Soyez attentif ! C’est un nouveau monde à découvrir, une nouvelle femme, parfois plus impudique et délurée, ou plus timide et timorée… 

 

Elle doit apprivoiser son nouveau corps, le redécouvrir. C’est l’occasion de "vous" livrer, pour qu’à son tour "elle" baisse la garde, vous laisse pénétrer dans son intimité la plus chaleureuse (au sens propre et figuré), et vous informe de ce qui lui plait.  

 

 

 

Comme toute femme, quel que soit son âge, la femme ménopausée a besoin d'écoute 

et d'attention. Les reproches et remarques déplacées sont un tue-l'amour garanti !

 

 

 

Pour compléter, lisez: 

 

💚 Le consentement, à tout âge ! : pour comprendre et accepter son manque de désir sexuel et travailler à son amélioration ;

 

🖤 Comparatif des compléments alimentaires : quelles gélules choisir ?  pour lutter contre les bouffées de chaleur et autres symptômes climatériques.

 

 

5 Comment booster sa sexualité à la ménopause ?

Git Stephen Gitau

 

Voici quelques conseils :

 

Se moquer des dictats ambiants 

 

Ne nous laissons pas endoctriner par les discours sur la baisse inéluctable du désir féminin, ni sur les dictats d’une relation sexuelle formatée par des principes de performance, d’une société patriarcale archaïque ! 

 

Il faudrait, à tout prix, faire l’amour, être sexy, attirante, tester certaines pratiques, jouir, parce que c’est bon pour la santé… 

 

Cette course à la vie, qui se logerait dans nos organes sexuels, ne doit pas nous faire oublier qu’il s’agit aussi d’une affaire mentale, très personnelle. Et tout ne roule pas toujours comme on le voudrait, la vie n’est pas un long fleuve tranquille, d’autant qu’elle s’allonge et que nous vivons de plus en plus vieux. 

 

Car cela touche à notre intimité, notre éducation, nos envies, nos peurs, notre relation à l’autre et à nous-même. 

 

Alors, inventons "notre" sexualité. N’écoutons pas les statistiques et la pression sociale qui nous ordonnent des moyennes, auxquelles nous ne correspondons pas. Suivons "notre" instinct profond, soyons sensibles à celui de notre partenaire et agissons selon notre cœur.   

 

 

 

Retrouver la confiance en soi et en son corps

 

Vous aviez déjà des complexes, et la gravité semble s’abattre sur vous en cette période de ménopause ! Pourtant, que de plaisirs obtenus grâce à ce corps si imparfait ! Pourquoi ne pas le remercier et reconnaître qu’il n’est pas si mal que cela, qu’il fait son job, et qu’il fonctionne encore ? 

 

Alors, c’est un fait : les hommes regardent votre fille, plus que vous. Vos copains divorcés sortent avec des femmes plus jeunes, et les médias colportent ces images de couples-stars où la différence d’âge s’étale souvent au détriment de la femme, jeune et belle. 

 

Et puis parfois, au détour d’un regard masculin admiratif, notre féminité et notre libido se réveillent en nous, après des années d’absence. Flattée, on en ressort toute émue ! Or, c’est là le piège. Cela revient à accorder à l’autre un pouvoir décideur sur "nos" envies sexuelles ! Car la libido féminine n’est pas dépendante de l’agrément masculin, qui la stimulerait, comme quand on agite un appât devant une proie ! 

 

Notre libido ne se résume pas au désir de l'autre, qui instillerait cette pulsion sexuelle qui manque chez nous. Sinon, il y aurait beaucoup plus de célibataires et d’abstinents ! La libido émerge dans la solitude, alimentée par le respect pour son corps, l’attention et la bienveillance qu’on lui accorde. 

 

Observez l’attrait de certaines personnes, au physique ordinaire, qui suscitent l’intérêt et les compliments. Leur vitalité et l’énergie qu’elles transmettent ravivent celles des autres et imposent un charme ensorcelant. La beauté et la jeunesse n’ont rien à y voir, mais c’est la confiance en soi et l’énergie qu’elles confèrent qui irradient. La séduction est affaire d’ardeur, de sourire, de gaieté et de vitalité que l’on offre en cadeau.  

 

 

 

Masturbation conseillée, apprendre à se découvrir

 

Vive les vibros ! Si nos jeunes consœurs les ont adoptés, nous, les quinquas, leur préférons souvent les compléments alimentaires ! L’effet n’est pas le même, je vous le garantis ! 🤣

 

Notre génération n’a pas bénéficié de cours de sexualité, de vidéos pornographiques, de littérature érotique ou si peu. Notre connaissance de notre corps se limitant à une exploration superficielle de notre anatomie. Il est temps de sortir de cette frigidité vis-à-vis de nous-mêmes ! 

 

Nous découvrons, parfois avec horreur ou pudeur, toutes ces nouvelles pratiques sexuelles, ces clubs libertins, ces applications de rencontre… Et nous nous sentons dépassées ? Certaines ont franchi le cap depuis longtemps, mais pour d’autres, le point G reste encore un mystère. 

 

Sans faire une entrée fracassante dans les vertiges d’une sexualité débridée, il est temps de passer à une exploration plus approfondie de notre anatomie

 

Car, se donner du plaisir maintient en bonne santé ses parties génitales, stimule son énergie vitale, évite la frustration sexuelle et apprend à se connaître… Cela permet, en autre, d’expliquer certains détails à notre conjoint, qui maîtrise encore moins le sujet que nous ! Par exemple, que notre clitoris n'est pas un levier de vitesse ! 

 

La masturbation, avec ou sans sex-toy, ne remplace pas un/une partenaire, ni sa présence ou sa chaleur. C’est juste un premier pas vers la reconquête de son plaisir et de son épanouissement sexuel

 

 

 

Les fantasmes, un dopage sexuel essentiel et autorisé 

 

Histoires imaginaires, fabriquées par l’inconscient, sur lesquels nous transposons nos désirs ou nos peurs, ils constituent un booster pour notre libido

 

Des personnages fantaisistes s’y promènent, et les scénarios fictifs s’y construisent et jouent avec nos émotions. Un vrai/faux qui s’amuse de nos sentiments, difficiles à contrôler. Fantaisistes et essentiels, ils dynamisent notre libido, parlent de nos pulsions profondes et nous arrachent à la réalité, parfois sans saveur. 

 

Cette part de notre inconscient, cet animal, tapi au fond de nous, surgit au détour d’une lecture ou d’une image, ravivé par une pensée consciente. Ils en disent long sur nous, sur ce que nous cachons ou croyons oublié, c’est pourquoi il est difficile de les partager sans exposer à l’autre notre vulnérabilité

 

Ces allers-retours, entre deux strates de nous-mêmes, offrent à notre libido une excitation bienheureuse. Il est possible de développer cet imaginaire par des lectures ou des visionnages.

 

Cet élan vital nous maintient en vie, pour peu qu’il demeure raisonnable. Vivre dans ses fantasmes peut conduire à l’échec de sa vie sentimentale, en mettant le réel à distance. D'autre part, leur réalisation est souvent decevante. La puissance de l’imaginaire semble inégalée par la vérité. La fantaisie étant toujours plus parfaite que notre quotidien.

 

Cependant, ils nous protègent de nos désirs inacceptables : notre envie de tuer notre employeur ou le désir de se soumettre au bellâtre voisin, sont enfouis au plus profond de notre être, et ressurgissent parfois au détour d’une pensée diurne. Certains actes manqués témoignent de ces idées que notre raison juge inadmissibles. Et notre imaginaire les ravive, selon nos besoins pour évacuer une pulsion douloureuse ou insatisfaite.    

 

 

   La femme ménopausée doit redécouvrir son corps, réinventer sa sexualité, développer ses fantasmes, 

et travailler à son bien-être. 

Deux mains serrées

Ariel Santos

Deux mains serrées

 

Ainsi, la baisse de la libido s’avère être une conséquence normale, mais heureusement, souvent temporaire, de la périménopause. Elle ne demande qu’à rejaillir, avec quelques différences à appréhender.   

Car personne ne nous y a préparées, personne ne nous a appris. Et il n’y a pas de potion miracle à une baisse de libido, puisque les causes sont multifactorielles. Vos actions sont vos remèdes !

 

Il ne s’agit ni de dramatiser ni de culpabiliser, car la prise de conscience et les solutions apportées exigent quelquefois plusieurs mois, voire années. Les effets d’une nouvelle alimentation, d’une psychothérapie, du sport, d’un THM… ne se feront sentir qu’au bout de quelques mois, dans le meilleur des cas. En attendant, il vous faut expliquer votre ressenti à votre compagnon et rester optimiste. Cela reviendra, parfois encore mieux qu’avant, mais différemment. 

 

À présent, vous connaissez davantage votre corps et vos zones érogènes, avez conscience de vos envies, désirez tester d’autres pratiques, plus calmes ou excentriques… Vous êtes plus à même d’évoluer vers plus de plaisir. 

 

Deux petits conseils pour les partenaires : 

  • Ne cessez jamais de manifester votre désir ! Toujours avec charme et élégance, cela va de soi, sans empressement excessif, afin de ne pas générer de culpabilité chez votre compagne, en cas de refus. Elle doit se sentir attirante avec ce nouveau corps qui change avec les années.                                          
  • Laissez-lui du temps ! Pour être seule et travailler à sa santé mentale et physique, se reposer, développer des pensées érotiques… Déchargez-la de certaines corvées. Choyez-la, tout simplement.

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