La ménopause triomphante
Le blog d'une quinqua libérée et un peu... zébrée !
Étape essentielle pour une postménopause heureuse, cet ensemble de pratiques diverses s’impose, telle une perspective de bonheur. Le développement personnel, gage d’un nouvel équilibre, combine le bien-être, le dépassement de soi et la réalisation de ses aspirations intimes. En apprenant à vous connaître, vous découvrirez vos talents cachés et améliorerez votre qualité de vie. Promis !
Ainsi, conseillers, coachs ou mentors, plus ou moins mystiques, pullulent sur le web pour vous aider à vous dépasser, à atteindre vos buts ou à gagner en prospérité. On ne sait que faire ni par où commencer tant l’offre abonde. Surtout quand on ne sait pas quoi chercher !
Quels principes suivre et quelles actions mettre en place pour nous orienter vers la découverte de soi ? Quels sont les fondements d'une tendance si populaire et étalée dans tous les médiats ?
Faisons le point pour comprendre ce qui se cache derrière le développement personnel afin de saisir l’opportunité d’améliorer son existence et sa nature tout en se préservant de mauvaises influences.
Pripicart
Ce terme générique rassemble de multiples théories, notions et courants qui évoluent selon les époques. Ils se rejoignent pour un but commun : une meilleure connaissance de soi afin d’étendre ses talents, de faire émerger ses potentiels et d’améliorer sa vie.
Du mouvement hygiéniste français (14e siècle), au Wandervogel allemand (19e siècle), en passant par la méthode Coué (début 20e siècle), de nombreux auteurs, psychologues ou psychothérapeutes (Carnegie, Maslow, Rogers…) se sont essayés sur le sujet en publiant des ouvrages. La quête du bonheur, Graal de l’humanité, interroge depuis toujours.
Le postulat de départ, selon Lacroix (2004), est un patient qui se porte bien. Car le développement personnel n’est pas une thérapie ou un remède. Il s’agit de rechercher un « épanouissement ». Une bonne santé mentale est donc essentielle. On ne part pas du fond !
Pour comprendre, revoyons la pyramide d’Abraham Maslow qui organise les différentes besoins de la nature humaine. Quand les besoins du bas (1) sont satisfaits, l’individu s’inquiète de combler ceux du dessus. C'est une échelle que l'on gravit, pas à pas. Dans les faits, ils ne sont pas si bien organisés que dans le schéma ci-dessous. En réalité, il se mélangent, s'interpénètrent et sont interdépendants. Ils diffèrent, selon le champs d'action. Il est possible d'atteindre un niveau sans avoir entièrement comblé le précédent, mais cela est difficile.
Par exemple pour un salarié le niveau 1 représente le salaire, le 2 est un CDI, le 3 s'incarne dans des collègues, le 4 se matérialise par la reconnaissance de l'employeur, le 5 est l'investissement dans des projets motivants.
En amour, les différents paliers pourraient se concevoir ainsi : le niveau 1 - faire l'amour, le niveau 2 - la vie de couple, le 3 - le mariage et les enfants, le 4 - l'estime et l'amour continus de l'autre, le 5 - des projets communs (vacances, maison...)
La psychothérapie prend en charge les impératifs de base (la santé mentale comme besoin physiologique), le développement personnel s’occupe des besoins supérieurs. L’une guérit, l’autre améliore.
Mais qu’est-ce qu’une bonne santé mentale ? Car on est toujours le fou de quelqu’un !
Selon l’OMS, une bonne santé mentale serait « un état de bien-être dans lequel l’individu réalise ses propres capacités, peut faire face aux stress normaux de la vie, peut travailler productivement et de manière fructueuse, et est capable d’apporter sa contribution à sa communauté (World Health Organisation, 2004, p.12) ».
Attention, se « languir » excessivement peut se rapprocher de la dépression (Keyes, 2007).
L’avis d’un spécialiste du mental peut s’avérer nécessaire : car, un fou, sait-il qu’il est fou ?
Après avoir fait le point sur sa santé mentale, le développement personnel commence par une recherche identitaire afin d’accéder à sa vraie nature. Suivre ses désirs et ses besoins réclame de savoir de quel bois on est fait ! Un long chemin débute.
À chaque carrefour, à chaque déviation, le bruit de notre cœur se rapproche, jusqu’à découvrir ce qui le fait battre et le constitue. Puis enfin, il nous guide vers d’autres contrées qui nous ressemblent davantage.
S’actualiser consiste à se mettre en phase avec soi-même, donc à bien se connaître pour agir au quotidien selon ses potentialités actuelles, ses aspirations présentes, envers soi-même et envers les autres.
Ce processus s’étale sur toute une vie, et devient plus crucial à certaines périodes, comme à la ménopause.
On « s’actualise » à chaque nouvelle découverte sur soi-même, une sorte de version de soi régulièrement améliorée.
Cependant, certains traumatismes du passé peuvent nuire au déroulement de ce processus.
Ainsi, certains, au lieu de se découvrir, vont à l’encontre de leur réelle nature et portent des masques qui leur collent à la peau, malgré leurs efforts pour les retirer.
Une mauvaise image de soi conduit la personne à prouver sa valeur par des actes ou des avoirs. Une enfance insécure, et l’on se fond dans le moule collectif par peur d’être rejeté pour nos différences.
D’où l’importance de « résoudre » certains traumatismes lointains avec un psychothérapeute afin de comprendre et d’accepter ses anciennes souffrances pour les neutraliser.
Puis, chaque individu doit choisir les sources de son apprentissage de soi. Il est l’unique responsable. La société ou son entourage accompagnent ce développement sans en être les initiateurs.
Vika Glitter
Cependant, un consensus d’experts (Roger, Leclerc…) avance 3 traits essentiels à rechercher dans cette quête de soi :
Pour affirmer sa différence, la personne doit parfois en payer le prix, ou se lancer vers l’inconnu. Cela demande une certaine volonté et du courage, selon Maslow. Car devenir soi, guérir de son ancien Soi, ne se fait pas sans difficulté. Cependant, chaque progrès apporte du bonheur, ce qui favorise la motivation et la persévérance.
L’actualisation n’est pas une fin, mais un long processus. Une mise à jour régulière, en quelque sorte.
Pour être vraiment soi, il convient de se différencier des stéréotypes que la société nous impose. Dans un premier temps, il faut donc prendre conscience de ce que nous répétons et reproduisons, de ce qui nous a été inculqué et qui n’émane pas de notre personnalité.
Mécaniquement, nous suivons des standards et des moralités collectives et nous nous comparons sans cesse aux autres. Il s’agit de retrouver le Soi profond, source de notre vie psychique (Jung).
Pour cela, la personne doit savoir ce que recèle son inconscient. Tout ce qui est oublié, refoulé, inavoué : souvenirs, désirs, traumatismes… Car cette partie invisible de nous surgit dans notre quotidien sous différentes formes : lapsus gênants, attitudes agressives irrépressibles, propos regrettables… La conscience tente de compenser ces débordements, et s’épuise à tempérer un esprit turbulent ou blessé.
Le processus d’individuation accède progressivement à cet espace psychique dissimulé, et permet alors une meilleure connaissance de soi. Un nouvel équilibre entre les deux aspects de la personnalité, conscient et inconscient, est atteint. L’individu change au plus profond de lui-même et édicte sa propre loi, ses propres codes et choisit sa propre voie. Sans ce processus, nous sommes en désaccord avec notre Moi profond ce qui engendre mal-être, et conflit intérieur.
Être soi nous amène parfois à une situation isolée ou inconfortable, car s’éloigner des dictats et des conditionnements de la société est mal vu. C’est pourquoi ce fonctionnement est, dans certains cas, impopulaire et déstabilisant. Mais qu’importe ! Il s’agit de rapprocher notre « personnalité intérieure » de notre « personnalité extérieure » : en opérant l’une sur l’autre, elles se tempèrent et permettent alors de se recentrer.
Une fois ce processus réalisé, l’individu se distingue enfin des autres, de la collectivité par sa singularité. Il acquiert sa vraie nature, son originalité.
Selon Jung, une certaine expérience semble nécessaire pour y parvenir. Ce déroulement débute donc vers le milieu de vie. Nous y sommes !
Guihankenne
Afin de développer ses compétences, ses capacités cognitives et son épanouissement, une certaine positivité est essentielle. Voir le bon côté des choses, tenter de devenir meilleur, pour nous et pour les autres. Être positif ouvre les perspectives, améliore les facultés d’apprentissage, favorise la conviction d’appartenance à un groupe, facilite l’unité avec soi-même.
Par ailleurs, des sentiments positifs affectent notre aptitude à la résilience, c’est-à-dire à la possibilité de comprendre et d’accepter un traumatisme afin de se reconstruire. Une blessure psychologique vécue est d’autant plus aisément circonscrite si elle s’accompagne d’une vision optimiste de l’avenir. Le positif chasse le négatif, en somme ! (Fredrickson 2009)
Les forces mentales et les vertus positives sont à rechercher pour parvenir à cet accomplissement de soi.
L’équipe de Seligman en identifie 6 :
Ces vertus sont des moyens de s’améliorer. Elles varient selon les époques et les civilisations en prenant différentes formes. Mais en tous les cas, elles sont des forces psychologiques.
Elles sont toujours :
Par ailleurs, elles :
Il s’agit d’utiliser ces vertus (sagesse, courage…) dans les divers domaines de sa vie et quotidiennement afin d’exprimer les forces qui y correspondent. Pessimisme, méchanceté et égoïsme… Passez votre chemin !
Fotios Lisa
# Soyez gentil
Voici donc ce que sont le développement personnel et les moyens théoriques d’y parvenir :
Ainsi, arrivée à la ménopause, le besoin de changement ou d’évolution se fait sentir, dans l’intime, la famille ou le métier. Le quotidien met en doute nos convictions et nous épuise moralement : nous recherchons la paix et les situations sereines et positives. Le développement personnel vous guidera vers la meilleure version de vous-même pour améliorer votre qualité de vie.
Il sera essentiel de régler vos comptes avec le passé, en explorant votre inconscient, seule (difficile) ou avec un thérapeute. Cela prend du temps, mais ramène à la surface les blessures qui réclament d'être soignées. Faire table rase de tout ce qui vous perturbe inconsciemment. Puis le moment de la découverte de soi se présentera.
Par ce travail sur vous-même, vous sortirez de votre zone de confort et cela demandera une certaine volonté. Mais cet effort permet de mieux se connaître et de développer ses points forts. Ainsi, vous gagnerez en confiance et en estime de vous-même.
Par ailleurs, se recentrer sur ses propres désirs, espérances ou motivations représente un gage de bien-être et d’épanouissement personnel.
Exit les jugements d’autrui, vous devenez votre objectif principal.
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