Un nouveau printemps 

Ménopause Triomphante est un blog dédié à la femme de plus de 45 ans. Mon objectif est d'inspirer, d'informer et d'encourager les femmes ménopausées à vivre leur vie pleinement, à travers, et après cette étape. 

J'aborderai les sujets tels que les symptômes, le sport, la nutrition et les soins adaptés aux besoins spécifiques de cette période féminine.

Benjamine d’une famille de trois filles, j’ai bénéficié de l’expérience de ma mère et de mes grandes sœurs tout au long de ma vie. Les premiers baisers, les règles, les études, les maternités… 

Cependant, à l’aube de la cinquantaine, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir les changements qui s’opéraient dans mon corps. Certes, j’attendais les inénarrables bouffées de chaleur et la fin de mes menstruations. Les magazines et toute ma fratrie, en parlaient régulièrement. Cependant je découvrais avec désappointement tous les autres symptômes et leur clique de désagréments qui s’invitaient de façon impromptue, dans cette période de ma vie.

Avais-je été naïve ou peu intéressée pour être à ce point désinformée ? 

Il n’empêche, que je n’avais pas imaginé, alors, l’ampleur des changements qui allaient s’opérer en moi, tant sur le plan physique, psychologique que sexuel. En abordant plus précisément le sujet, je constatais que peu de femmes rentraient dans les détails de leurs tourments. Quant aux hommes, l'évocation de cette étape de la vie féminine les laissait perplexes. 

Ces dernières semblaient ravies d’être dispensées de la perte de sang mensuelle et des douleurs qui les accompagnent, libérées des dispositifs de contraception, ne souffraient que de quelques moments de vapeur, les fameuses « bouffées », mais rien de plus. Quid des insomnies, des douleurs musculaires, de la sècheresse vaginale, de la fatigue, de la baisse de moral… et autres merveilles que réserve la ménopause ?

Pourquoi ce silence ? Etait-ce un tabou ? Ces femmes s'étaient-elles habituées à plus de 30 ans de féminité douloureuse ? Étaient-elles résignées à la souffrance, telle que leur condition le leur imposait depuis des décennies ? Ou avaient-elles peur de dire tout haut la perte de leur essence féminine, de la fertilité, et de prononcer le mot secret « ménopause » ? 

Avaient-elles honte de passer pour des emmerdeuses, tout simplement, en s’épanchant sur leurs tourments ? Ou ne souffraient-elles pas, étais-je alors la seule à ressentir tant de supplices et pourquoi ? À toutes ces questions, je n’obtenais que peu de réponses ou quelques haussements fatigués d’épaules. 

Qu’à cela ne tienne ! Je m’en suis donc allée chercher par moi-même les réponses à toutes ces questions, afin de traverser dans les meilleures conditions possibles, cette étape nouvelle de ma vie, pleine de changements et de bouleversements. Plus bavarde que mes sœurs, je m’en vais expliquer à chacune et chacun qui voudra me lire, les réponses et explications que j’aurais trouvées et qui auront un peu étanché ma soif de comprendre. 

Il va sans dire que mes articles ne sont que le reccueil de ce que j'ai pu lire sur la toile. Les informations, souvent partielles, diparates ou peu intimes (IA ?) que j'y trouvaient alors, me laissaient souvent sur ma faim. Je veillerai donc à être la plus explicite possible en cherchant les meilleurs sources et à rassembler un maximum de connaissances sur la question. 

Cependant, je ne saurais trop vous encourager à toujours vous référer à votre médecin traitant, car telle une soeur ou une amie, mes recherches et avis sont, par nature, subjectifs et partials car plus littéraires que scientifiques. 

Bien à vous, mes sœurs.   

Virginie